L'édition propose la réactualisation de la portée symbolique picturale du gris chromatique ou « gris phénix ». En sémiologie, cette couleur symbolise la renaissance. Sa réactualisation se manifeste par un traitement graphiques des images illustrant les problématiques liée au vêtement : body positive, free the nipple movement, port du voile, question de genre, etc.









Il me tenait à cœur de défendre un tatouage iconoclaste, ouvert à tous ; défendre une pratique détachée des normes esthétiques, techniques et formelles du tatouage traditionnel. L’identité emprunte et utilise une iconographie irrévérencieuse et naïve (dessins d’enfants, gribouillis, maladresses visuelles, etc.). renvoyant à l’inexpérience des nouveaux tatoueurs.







C’est pour cette raison que je me suis dirigé vers les signes et symboles racistes. En effet, nous sommes de plus en plus propice à en utiliser sans pour autant en avoir conscience. Pour ce projet, je me suis appuyé sur le travail de Ruben Pater avec Drone Survival Guide où il conjugue travail journalistique et réponse graphique. La plus grande difficulté dans ce projet ça à été le travail recherche, de documenation et de sourçage. Le fond sert la forme de l’objet en se développant comme un objet de terrain : petit format, couverture en carton, protection plastique, etc.











Pour cela, l’identité visuelle procède à un clivage et contraste coloré. Ce marquage coloré s’additionne aux signes géométriques, extraction architecturale des deux bâtiments, par vues satellites. Ces formes architecturales officient comme marqueurs visuels (1 symbole = 1 lieu). L’objectif de l’identité est de progressivement effacer les noms des deux sites pour laisser les formes les remplacer au fil des saisons dans l’imaginaire collectif. Le traitement graphique fait écho à l’architecture géométrique ciselée des deux sites. Elle permet d’établir une grille modulaire déclinable et adaptative aux besoins des supports versatiles de l’institution culturelle.














